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2023-02-10 LAUZACH


Petite commune entre Terre et Mer, Lauzach viendrait du breton « loc jacq » qui signifie lieu de Jacques : c’est pourquoi cette paroisse était à l’origine, sous la protection de l’apôtre et son église (XVIIe) naturellement dédiée à Saint-Jacques. Durant la révolution, l’église subit une tentative d’incendie dont il subsiste les traces, et en 1809, sans que l’on sache pourquoi, elle passa sous le patronage de Sainte-Christine. Ce changement de patronage est d’autant plus rare que quasiment aucun édifice religieux breton n’est dédié à cette martyre du début du IVe.


Nous avons randonné dans la campagne et parcouru des sentiers boisés. Sur le chemin du retour, juste avant le bourg, nous sommes passés près de la chapelle St Michel et de sa voisine , une jolie maison au toit de chaume.


Enfin, près du cimetière, dans un décor de bambou et de pagodes stylisées qui rappellent l’Asie, nous nous sommes arrêtés au mémorial des guerres d’Indochine et de Corée. En effet, en 1995, quarante ans après la fin de la guerre d’Indochine, Jean Richebé, un rescapé de la guerre d'Indochine natif de Lauzach a fait édifier un monument à la mémoire de ses 3 camarades du village tombés lors de ce conflit. Ce monument en granit de 4,20 m de haut a la forme de la carte d'Indochine de 1950.

En 2001, Le Souvenir Français et la municipalité ont développé ce monument pour en faire un grand mémorial en hommage aux 440 soldats du Morbihan morts pour la France en Indochine.

Par la suite, une seconde stèle a été érigée pour honorer les 9 soldats Morbihannais tombés en Corée. Dans ce jardin du souvenir, nous avons suivi un chemin à visée pédagogique où de nombreux panneaux illustrés évoquent l'Indochine au temps de la colonisation et la vie de nos soldats là-bas… ils rappellent aussi que ce conflit meurtrier a débuté en 1939 et a trouvé une issue malheureuse en 1954 lors de la tristement célèbre bataille de Dien Bien Phu.

C’est sur ce moment d’histoire que nous nous sommes quittés, un peu moins gaiement sans doute que d’ordinaire.


Merci à l’équipe de Jean-Louis, Pierre et Yves pour cette rando campagnarde et pédagogique.


Quelques chiffres pour nous rappeler qu’hélas, la guerre est une épreuve cruelle pour tout peuple.

Le bilan officiel de la guerre d'Indochine se chiffre à près de 100000 morts du côté français (20 000 soldats français, 11 000 légionnaires, 15 000 Africains et 46 000 Indochinois) auxquels il convient d'ajouter le nombre de prisonniers de l'armée française qui moururent durant leur captivité particulièrement cruelle, et qui reste inconnu.

Le Viêt-minh enregistra semble-t-il des pertes cinq fois supérieures, soit 500 000 individus.

Au total, on estime qu'environ 600 000 personnes – militaires et civils – ont trouvé la mort durant ce conflit.



Si vous voulez voir plus de photos, cliquez ICI

Photos et texte de Christine KUZNIK




Quelques chiffres pour nous rappeler qu’hélas, la guerre est une épreuve cruelle pour tout peuple.

Le bilan officiel de la guerre d'Indochine se chiffre à près de 100000 morts du côté français (20 000 soldats français, 11 000 légionnaires, 15 000 Africains et 46 000 Indochinois) auxquels il convient d'ajouter le nombre de prisonniers de l'armée française qui moururent durant leur captivité particulièremJean-Louis ent cruelle, et qui reste inconnu.

Le Viêt-minh enregistra semble-t-il des pertes cinq fois supérieures, soit 500 000 individus.

Au total, on estime qu'environ 600 000 personnes – militaires et civils – ont trouvé la mort durant ce conflit.

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