2025-03-18 PLESCOP - Circuit Tour du Bourg

63 randonneurs veulent profiter de cette belle journée guidée par Raymond DANIELO, Jacques PIERRON, Daniel CHECROUN et plus?

Tout de suite deux groupes se forment: 1er groupe avec 27 randonneurs, et le second 26 avec randonneurs.

Nous du parking omnisport de

Plescop

La ville a été occupée dès le Néolithique, pour preuve les mégalithes et les haches polies découvertes, puis par les Celtes. Les Romains leur succèdent, traçant une voie de Vannes à Hennebont qui se confond avec l’actuelle route Vannes – Sainte-Anne-d’Auray.On rencontre l'appellation Plescop (en 1445) et Ploescop (de 1448 à 1481, en 1536), Ploescou (en 1513)...

Site mégalithique, chapelles, église, manoirs et fontaines...Plescop bénéficie d'un riche patrimoine qui témoigne de son histoire.

Plescop vient du breton "Plou - Escop" (paroisse de l'évêque).

La chapelle Saint-Hamon (parfois appelée St Simon)

aurait été édifiée en 1456, date à laquelle on aurait découvert le corps de Saint-Hamon dans les broussailles. Selon la légende, Saint Hamon est un croisé ayant contracté la lèpre et auquel les gens du bourg refusent une tasse de lait. Il s'en va mourir à l'écart. À la suite de ce refus, les pis des vaches se tarissent et pour se racheter, les paroissiens de Plescop lui ont édifié cette chapelle.

Fontaine de Saint-Simon

Fontaine située à proximité du Parc de l'Hermine, au cœur de la Coulée Verte.

C'est là que l'œil de photographe et la curiosité de Christine est attiré au pied de quelques arbres, part la découverte d'une plante étonnante . Voilà le résultat de ses recherches: C'est la Lathrée Clandestine.

Et elle Ses fleurs violettes forment une touffe pouvant atteindre un diamètre de cinquante centimètres.

L'absence totale de couleur verte indique que cette plante est un parasite, qui n'a pas besoin de chlorophylle. Cela veut dire qu'elle vit aux dépens de l'arbre auprès duquel elle pousse. Elle plonge dans les racines de ce dernier des «suçoirs» proches de ceux du Gui, qui vont constituer de petites canules, par lesquelles la sève va passer de la plante hôte au parasite et le nourrir, un peu comme lors d'une transfusion. La Clandestine n'a donc nul besoin de feuilles aériennes pour effectuer la photosynthèse. Ses feuilles sont souterraines et écailleuses, et son réseau de racines suceuses est très développé et enserre étroitement les racines de l'arbre hôte. C'est un rhizome imposant dont le poids peut atteindre plusieurs kilogrammes. Il faut noter que l'arbre hôte ne souffre aucunement de la présence de son parasite, ce qui distingue la Lathrée clandestine d'autres parasites suceurs comme le Gui, qui est un ravageur.

La Lathrée clandestine produit donc une impressionnante quantité de fleurs de trois à quatre centimètres de long. qui se transforment en fruits qui contiennent chacun quatre à cinq grosses graines. La pollinisation est possible grâce à l'action du vent, des abeilles et papillons, oiseaux, fourmis ou cours d'eau.

Les graines, que la plante est capable de projeter à quelque distance, si l'humidité le permet et si la racine d'un arbre hôte se trouve à proximité, une nouvelle Clandestine va pouvoir pousser. Il faudra toutefois attendre dix ans avant qu'elle ne produise la moindre fleur.

Merci aux organisateurs et guides accompagnants de cette belle randonnée

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Photos de Christine KUZNIK, Michèle RIVIERE, Christian PERNET et Pierre DENNIEL

Texte de Christine KUZNIK et Pierre DENNIEL