2025-03-14 PLUMELEC - St Aubin

Un pays sous la protection de trois saints : Melec, Aubin et Maurice

Plumelec vient de Plu  ou  Plou   (paroisse) et de   mélec   (Saint Melec), son fondateur et patron.

Melec, saint breton, il fut le premier évêque de Londres puis archevêque de Canterbury au VIIe et est invoqué contre les douleurs intestinales, notamment celles des enfants.

Mais pour nous, direction SAINT- AUBIN. Cette ancienne paroisse rattachée à Plumelec n’avait qu’une petite chapelle, autrefois dédiée à St Aubin, qui a donné son nom au village.

 Aubin est un saint breton du VIe originaire de Vannes qui fut évêque d’Angers. Il est invoqué pour les maladies infantiles et c’est le patron des boulangers et pâtissiers mais surtout il développa pendant son sacerdoce le culte de St Maurice.

Cela explique pourquoi  l’église construite dans le bourg, (XVe -XVI) par la famille De Callac pour remplacer l’ancienne chapelle St Aubin est dédiée à St Maurice. (Classée monument historique pour son architecture et ses sablières finement sculptées, elle est actuellement fermée pour travaux) .

Maurice lui, est un saint martyr peu vénéré en Bretagne.  Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine convertis au christianisme, Maurice refusa de poursuivre les Chrétiens et de les sacrifier aux dieux païens. Maurice et ses compagnons d’armes ( 6000 selon la légende) furent massacrés sur ordre impérial en 290.  

Il est le patron de nombreuses unités d’armées, en France comme en Europe. C’est aussi le patron des teinturiers et il est invoqué pour soigner la goutte.

À quelques centaines de mètres, en contrebas du village, se trouvent une très jolie fontaine et son bassin-lavoir hébergeant une statue très colorée assez improbable ... Et Non ! ce n’est pas un playmobil géant ni un mannequin customisé pour carnaval qui s’offre à nos regards moqueurs et dubitatifs mais bel et bien la statue authentique  d’un Saint-Maurice en chevalier armé…  et encore en « activité » car c’est bien de là que démarre le pardon de fin septembre où certains viennent toujours soigner leurs rhumatismes. !

Un menhir qui gisait depuis fort longtemps dans la prairie voisine fut remis debout en 1978 à gauche de la fontaine St Maurice ; il pèse plus de deux tonnes.

Nous continuons notre parcours la découverte d’une belle campagne vallonnée et des belles surprises que nous réserve si souvent l’arrière-pays.

Merci à Jean-Pierre QUERE, Christian Le PETITCORPS et Viviane TANGUY pour ce bel après-midi.

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Photos de Robert MERLHE, Mireille BONNET et Christine KUZNIK.

Texte de Christine KUZNIK