2024-05-28 LARMOR BADEN - Berder (mardi)
Le temps est un peu maussade au démarrage et une petite bruine légère nous attend à l’entrée de l’Ile Berder. Pas de quoi nous décourager .. l’île et son parc nous accueillent et nous abritent .
En 1879 , l’ île ne compte qu’une petite ferme lorsque le comte Dillon, secrétaire général de la compagnie du câble transatlantique en devient ^propriétaire . Il fait alors ouvrir une carrière dans sa partie ouest pour faciliter la construction de la chaussée d’accès et d’ un ensemble architectural important ( ateliers et bâtiments luxueusement meublés, résidence d’artistes, manège , écuries et la fameuse tour de style mauresque que l’on repère de loin. Le parc est aménagé et planté d’essences variées de type méditerranéen alors peu communes dans la région.
Une chapelle est construite pour le mariage de son fils. La famille y repose désormais.
En 1920 le comte ruiné vend Berder à son amie la duchesse d’Uzès. Puis l’île est cédée à des religieuses et notamment les Petites sœurs de St François qui l’occupent de 1937 à 1991 date à laquelle elles la vendent au groupe Yves Rocher. C‘est à présent le groupe rennais Giboire qui en est propriétaire mais ses projets d’aménagement d’un complexe hôtelier sont bloqués. ...
Au sud de l’île, nous observons le courant de la Jument, deuxième courant d’Europe par sa puissance.. puis nous apercevons deux fameux sites mégalithiques célèbres: l’une pour son cairn (l’île de Gavrinis), et l’autre pour son cromlech (le petit îlot d’Er Lannic) .
La suite du parcours nous conduit à la sortie de l’île vers l’embarcadère pour Gavrinis, puis vers Port Lagaden. De là, nous longeons la côte, passons la pointe du Berchis et face à nous découvrons l’île Longue , l’île Radenec et au loin l’entrée du Golfe.
La rue de Paludo, une charmante impasse hébergeant un tracteur retraité (des années50) , nous ramène au bourg.
Merci à Robert, notre guide, pour toutes ses indications historiques et topographiques qui permettent de joindre au plaisir des yeux celui de l’esprit.
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Photos et Texte de Christine KUZNIK
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