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2024-05-14 LA VRAIE CROIX-Langroez-Le Tostal

Nous étions 17 a oser risquer une randonnée organisée par Pierre , Robert et Gérard, autour du bourg de la Vraie Croix.


Le nom de "La Vraie-Croix" vient du breton "Lan Groez" (croix de la lande).

C'est un établissement des Hospitaliers, mentionné dès 1160 dans une charte de Conan IV, qui est à l'origine du bourg de La Vraie-Croix.

Ce sont probablement des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui apportèrent une relique de la croix du Christ, "la vraie croix", qui a donné son nom à la localité.


Dès le départ, une petite halte à l'église:

  • L'EGLISE Saint ISIDORE (1891-1892).

Il s'agit d'une ancienne église, placée autrefois sous le vocable de saint Jean-Baptiste, remaniée en 1501 et en 1691, puis reconstruite en 1891-1892, laissant la place à une banale construction moderne. C'est au père Tanguy que revient l'initiative de cette construction moderne. L'église est inaugurée le 25 juin 1893 et dédiée à saint Isidore. Le bénitier cylindrique annelé date de 1501. On y conserve une curieuse petite croix reliquaire du XIIIème siècle, en cuivre doré sur âme de bois, qui était autrefois dans la chapelle.(patron des laboureurs)


Puis:

  • LA CHAPELLE

La chapelle du village, située à quelques mètres de l'église Saint-Isidore, datait du xiiie siècle et a été reconstruite en 1611. Elle contient un reliquaire en bronze doré sur bois qui renfermerait un morceau de la Vraie Croix, sur laquelle le Christ a été crucifié. Cette relique a donné son nom au village.

Elle est construite sur deux niveaux et à cheval sur la route qui traversait le bourg du nord (LARRE) au sud (SULNIAC). De chaque côté de la voûte, figure à l'Est une petite chapelle, et à l'Ouest une réplique de la grotte de Lourdes ainsi qu'une porte ogivale à cinq retraits, qui paraît appartenir à la fin du xiiie siècle par laquelle il était possible de monter à la chapelle supérieure. On y accède aujourd'hui par deux escalier extérieurs en pierre.

Celle de l'Est conserve la croix, un linteau de granit ainsi que l'autel en bois, surmonté d'une Vierge, provenant de l'ancienne chapelle Saint-Just, menaçant ruines, détruite en 1952.

Cette chapelle, de forme rectangulaire, est une reconstruction du xviie siècle, sans caractère.

La légende raconte qu’un chevalier, revenant des Croisades, sans doute des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, portait avec lui un fragment de la vraie Croix du Christ. Après une halte au bourg de l’hôpital, il s’endormit au pied d’une aubépine. À son réveil, le morceau de croix lui avait été dérobé par une pie. Mais tous ses efforts pour le retrouver demeurèrent vains.

A grand regrets, il dut continuer sa route, dépossédé de son précieux trésor.

Qu’elle ne fut pas la surprise des habitants du lieu d’apercevoir, peu après, un nid de pie tout illuminé d’une lumière surnaturelle ! L’un d’eux s’enhardit jusqu’à monter à l’arbre et il reconnut qu’elle émanait du bois de la Croix. La relique fut alors transportée pieusement jusqu’à l’église mais la nuit suivante, elle disparut et voici que le nid se mit de nouveau à briller. On finit par comprendre que c’était la volonté du ciel de la conserver à la place exacte où elle se trouvait et l’on décida à construire une chapelle en hauteur dont le chœur se situerait à l’endroit où le fragment de croix retrouvé souhaitait demeurer…

Ainsi, en passant sous la voute, pauvre ou riche, chacun est béni !


  • LA FONTAINE DU Bourg

Situé à l'entrée EST du bourg (XVIème siècle)

La fontaine a la forme d'un petit temple avec quatre colonnes surmontées d'un toit en pierre lui donnant un aspect assez monumental. Le mur du fond est décoré d'une scène de Crucifixion. L'ensemble est coiffé d'une croix Elle est un bel exemple des édifices construits au XVIème siècle en pays bretonnant. Elle est protégée au titre des Monuments Historiques. La fontaine est entourée d'un espace dallé.

Devant un bassin servait de lavoir.

Selon la tradition locale, le fait de verser de l'eau puisée dans la fontaine sur les personnages sculptés favoriserait l'arrivée de la pluie. À l'inverse, en essuyant les personnages, on ferait revenir le beau temps.


  • LE TOSTAL

Les ruines du Tostal  sont un ensemble de maisons d'ouvriers qui sont venus construire le chemin de fer à la fin du XIXème siècle. Ces modestes petites maisons sont en pierres et dotées de larges cheminées. L'une d’entre elle a la particularité de présenter un plan octogonal dont l’origine reste inexpliqué.


  • LE JARDIN DU CURE

Après le rachat de l’ancien presbytère par la commune, l’espace vert à l’arrière du bâtiment, a été transformé afin de devenir un jardin de Curé. Toutes les plantes, graines, herbes aromatiques, condimentaires ou médicinales ont été offertes par la population dans le cadre d’une bourse aux plantes. Le jardin de Curé respecte l’authenticité d’un jardin de Curé traditionnel d'autrefois. Il est formé de quatre parterres carrés situés au centre et bordés de buis, (signe d’éternité). Une sculpture d’artistes locaux, a été installée au centre du jardin.


Bien sûre nous avons eu une averse courte (2 mn) mais très dense !!! et nous avons admiré tous ces petits animaux faits avec du matériel de récupération et de l'imagination.


merci à tous

Si vous voulez voir plus de photos, cliquez ICI

Photos de Michèle RIVIERE, Robert MICHOT et Pierre DENNIEL

Texte de Pierre DENNIEL

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